Rappelons que modifier la durée de travail des enseignants :
– impacte leur santé
– doit impacter de manière significative leur salaire ; le salaire de tous les enseignants et non pas le salaire des seuls débutants ce qui permet à la communication du Ministre d’affirmer que les enseignants ont été augmentés !
De plus, les enseignants ne croient plus les promesses de ces ministres qui les méprisent : dans ce cadre, additionner dans le sondage du SNES, les 23% qui disent « Oui, en contrepartie d’une diminution du nombre d’heures de cours » et les 33% qui disent « Oui, en contrepartie d’une revalorisation de la rémunération » pour affirmer que les enseignants sont majoritairement prêts à accepter un allongement de leur présence dans l’établissement, n’est pas significatif de la réelle volonté des enseignants à accepter n’importe quoi... et bien sûr, sans contrepartie !
On a tellement décrié les enseignants qui ne connaissaient pas les entreprises et pour lesquels il faudrait des stages obligatoires : que les décideurs, à tous les niveaux, passent au minimum deux trimestres dans des classes de 30 élèves ou plus, préparent les cours, corrigent les copies, rencontrent les parents (des réunions de parents jusqu’à 21 heures plus des rendez vous individuels), soient inspectés... et ce, pour le salaire d’enseignant bien sûr !
à suivre bien sûr !