Hausse au 1^er octobre 2009 (grilles jointes pour les enseignants et documentalistes) et revalorisations : ... de 3 à 9 € plus quelques promesses !

Nouvelle revalorisation du point d’indice fonction publique, après celle du 1^er juillet, soit 0,56% sur un an :
– 0,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice en juillet 2009,
– 0,3% en octobre 2009,
– 0,5% annoncé au 1^er juillet 2010 (qui devrait être la seule).

La valeur annuelle du point au 1^er octobre est donc de 55,2871 €.

Le montant de la rémunération mensuelle d’un(e) suppléant(e)s du 1^er degré passe ainsi à 1.089,93 euros net (s’il travaille dans une école sous contrat d’association, 1.057,53 € dans une école sous contrat simple) ! Les MA3 et 4 en 2^nd degré sont à peu près logés à la même enseigne.

Des rémunérations très scandaleuses ...

Nous revendiquons pour les précaires sous-payés des augmentations substantielles : une négociation avec le ministère en 2008 a achoppé sur les « contraintes budgétaires ». Le ministère vient cependant d’améliorer l’indice de ceux qui passent en CDI et en contrat provisoire (voir encart en fin d’article).

Plus largement, la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires et assimilés est de près de 7 % depuis 2003.
Solidaires (à laquelle est affilié le SUNDEP) revendique :
– une augmentation de la valeur du point d’indice portée immédiatement à 5 euros,
– une attribution de 60 points d’indice pour tous,
– le remboursement des indemnités kilométriques selon un barème équivalent au tarif retenu en matière fiscale, et qui intègre les frais liés à la formation professionnelle.

Il faut rappeler que, globalement, le salaire des enseignants français a baissé d’environ 20% en 20 ans, et qu’il se situe désormais nettement en dessous de la moyenne de ceux pratiqués dans les 31 pays de l’OCDE.

Le ministre en convient ... et propose des mesures qui n’ont rien à voir :
– une revalorisation de 100 € pour les enseignants stagiaires qui, l’année prochaine, ne seront plus payés dans le cadre de la mastérisation. Ils y auront perdu un an de salaire et devront financer par eux mêmes une année encore en plus.
– un nouveau grade qui « prendrait plus en compte le mérite » : en fait une nouvelle logique de rémunération individualisée, qui évitera de se soucier du sort de tous pour favoriser quelques uns.