22 Vl’A LA RENTREE !

lundi 15 juin 2020


À compter du lundi 22 juin, le retour à l’école et au collège ne sera plus laissé à la discrétion des familles mais s’imposera à tous les enfants, a annoncé Emmanuel Macron, lors de son allocution dimanche 14 juin à 20 heures.

Depuis le déconfinement, seul.es 27% des écoliers et des écolières et 18% des collégiens et collègiennes ont repris le chemin des classes, à temps partiel. De là à accuser les 5% annoncé.es de professeur.es décrocheurs et décrocheuses, il n’y a qu’un pas que ne franchit pas encore le Ministre de l’Education !

Mais comment faire pour reprendre les cours de ces niveaux de manière normale alors même que le protocole sanitaire ne le permet pas ? En imaginant une levée partielle de certaines des mesures du protocole sanitaire : ce pas là, Jean Michel le franchit. Exit les 4 mètres carrés d’espace entre chaque élève, ce sera désormais 1 mètre latéral qui devra les séparer. En attente de ses nouvelles mesures et annonces, il reste donc une semaine pour les établissements pour se préparer à accueillir les élèves pour la 3e grande rentrée de l’année, rentrée prévue le 22 juin….avant de basculer pour de bon (enfin c’est à espérer) vers les vacances d’été qui restent, jusqu’à preuve du contraire, fixée au 4 juillet prochain.

Emmanuel Macron l’a martelé hier : l’urgence est à préparer la rentrée de septembre.

Pour la préparer, Jean-Michel a honteusement indiqué ce matin qu’il faudra faire appel à des suppléant.es pour faire face à l’éventuel absentéisme de professeur.es en situation de fragilité.

Au SUNDEP Solidaires, nous rappelons la situation inique de plus de 1600 de nos collègues admissibles à un caer (concours interne dans l’Enseignement Privé sous contrat) qui ne seront pas admis au risque d’être payé.es à la hauteur de leurs compétences.

Au SUNDEP Solidaires, pour préparer au mieux cette rentrée, nous réclamons depuis le début du confinement l’admission tout.Es les admissibles à ces concours.
L’Education Nationale ne peut supporter de rester le parent pauvre en regard des efforts concédés à des entreprises issues d’un modèle économique qui ne peut plus correspondre aux attentes et aspiration du « Monde d’après ».