Pour une hausse de nos salaires : le 14 décembre , tous dans la rue

mercredi 12 décembre 2018


Depuis le samedi 1er décembre, le mouvement des gilets jaunes a passé un cap et commence à faire sérieusement peur au gouvernement. Le 8 décembre, malgré la répression (1 800 interpellations, 1 200 gardes à vue et de nombreux/ses blessé-es), la mobilisation s’est confirmée et a convergé avec les marches pour le climat.

Le mouvement dénonce « trop de taxes », un raz le bol général qui revendique plus de justice sociale avec la remise en place de l’Impot Sur la Fortune (ISF), la hausse des plus bas salaires et des minima sociaux.

Il pointe du doigt l’arrogance du gouvernement qui, depuis des mois, poursuit les destructions sociales déjà amorcées par les gouvernements précédents en accélérant le rythme des attaques et en méprisant ouvertement les salarié-es.

Dans l’éducation nationale, nous avons nous aussi à subir des décisions et des réformes qui accentuent la précarité : suppressions de postes, rétablissement du jour de carence, gel du point d’indice, baisse drastique du nombre de postes au concours, multiplication des contrats précaires,...

Dans l’éducation nationale, nous avons nous aussi à subir des décisions et des réformes qui illustrent le mépris du gouvernement pour les travailleurs et travailleuses que nous sommes : renforcement de la hiérarchie et d’une gestion managériale des personnels, mise en place d’évaluations sans aucune concertation, réformes des lycées généraux, technologiques et professionnels.

Le SUNDEP Solidaires apporte son soutien à ces blocages et est solidaire des étudiant.es et lycéen.nes en lutte. Face à la répression qu’ils et elles subissent (cf. les lycéens de Mantes agenouillé-es, les mains sur la tête), nous ne devons pas les laisser seul-es. À leurs côtés, faisons entendre nos revendications.

La révolte sociale gronde dans le pays face à la politique antisociale du gouvernement Macron. Les lycéen·nes se mobilisent et demandent l’abrogation de Parcoursup et des réformes Blanquer (des bacs, des lycées, de la formation professionnelle et de la formation des enseignants). Nous exigeons du
gouvernement, l’arrêt immédiat de la répression inédite contre les lycéen·nes (humiliation, mutilation, ...) ainsi que la levée des dispositifs policiers autour des établissements.

Nous appelons : à la grève le vendredi 14 décembre et à rejoindre les manifestations ; les personnels ainsi que les étudiant·es à se mobiliser dès demain partout aux côtés des lycéen·nes ainsi qu’aux côtés de celles et ceux qui luttent contre la politique anti-sociale du gouvernement ;à participer aux mobilisations du jeudi 13 décembre pour l’emploi scientifique et contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiant·es non-communautaires (2770 licence, 3770 Master) ; à généraliser la tenue d’Assemblées Générales dès à présent pour décider de la suite des mobilisations.

Les organisations syndicales signataires se réuniront vendredi soir.
CNT-FTE, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SUD-Education, SUD-Recherche-EPST,
SUNDEP-Solidaires, Solidaires Etudiant·es, UNEF, UNL, UNL-SD