Des mesures qui pourraient prendre effet « dès 2014 »
Le Conseil d’Observation des retraites (C.O.R) vient d’annoncer dans un rapport en décembre, que le déficit serait de 18,8 milliards en 2017. La réforme de 2010, réforme injuste et brutale, n’a donc pas permis, malgré les sacrifices imposés, de résoudre le problème du financement des retraites, faute d’apporter les ressources nécessaires.
Les conclusions du rapport seront suivies d’un état des lieux. Celui-ci portera notamment sur la question de l’équilibre de nos régimes d’ici à 2020 dont on nous expliquait, il y a à peine trois ans, qu’il était assuré ; ce ne sera manifestement pas le cas, puisque le déficit prévu devrait atteindre 20 milliards d’euros à cette échéance », a justifié le chef de l’État.
« L’idée serait d’aboutir la concertation à la fin de l’année », précise-t-on dans l’entourage du chef de l’État, qui évoque des mesures qui pourraient « commencer dès 2014 ».
Un calendrier que l’Élysée estime tenable, mais on peut en douter, ou alors le dialogue sera réduit à sa plus simple expression et une nouvelle réforme sur le modèle du passage en force, de ses prédécesseurs verra de nouveau le jour.
On pouvait penser qu’après le « choc de compétitivité » sous la pression des
milieux patronaux, qu’après la réforme du marché du travail qui vient dʼêtre conclue, le gouvernement allait laisser l’opinion publique et les partenaires sociaux souffler un peu ! Il n’en est rien, toujours sous la pression du patronat de nouvelles négociations vont reprendre cette fois-ci sur les retraites.
Que nous réserve Jean Marc Ayrault sous la pression du patronat ?